Actualités Projet GMES & Africa
Situé dans sa 3e année de mise en œuvre, le projet GERNAC/GMES tient du 10 au 12 juillet 2024, l’atelier régional réunissant les partenaires du consortium sous le leadership CICOS.
Apres les résultats obtenus au cours de la première année de la phase II, il apparait important de réunir les acteur impliqués dans la mise en œuvre et les bénéficiaires d’échanger sur les avancés mais surtout de s’approprier de la méthodologie du développement des #Géo-services# et d’en saisir le processus de leur diffusion et utilisation par les bénéficiaires finaux.
C’est dans ce contexte que sous la conduite du leader du Consortium, il est organisé grâce aux activités de Cross-fertilization avec l’Université de Ghana, l’atelier de renforcement de capacités des experts des six pays côtiers de la sous-région (Cameroun, Congo, Congo RDC, Gabon, Guinée équatoriale et Sao Tomé) à l’utilisation des outils nécessaires à l’élaboration des produits et services opérationnels en matière de la gestion des ressources marines et côtières.
Reparti en 3 jours de travaux, la première journée a démarré avec les mots de circonstance de Madame le Secrétaire Général de la CICOS, Dr. Marie Thérèse ITONGO. Ensuite il ya eu photos de famille.
Le début des travaux est marqué par un tour de table ou les participants se sont présentés pour imprimer la présence de chaque partenaire invité.
Le formateur a entamé avec le module 1 qui porte sur la surveillance et prévision des variables océanographiques ou les participants sont invités à se loguer sur la plateforme Copernicus d’où sont stockées les données marines permettant des exercices pratiques indispensables pour leurs activités au quotidien.
A noter que cette présentation est accompagnée de plusieurs échanges et une pause café ont permis d’assaisonner l’apprentissage et d’agrémenter la partie.
Les travaux ont été clos sur les mots du Coordonnateur du projet Mr Georges GULEMVUGA.
Visite de travail du Coordonnateur GMES&AFRICA à la CICOS.
Du 20 au 21 février, le Secrétariat Général de la CICOS a reçu la visite de l’équipe de Coordination du Programme GMES&AFRICA de GERNAC.
Cette mission s’inscrit dans le cadre de suivi des activités en vue du bon accompagnement du projet Gestion des Ressources Naturelles en Afrique Centrale (GERNAC), thématique développée par la CICOS.
Conduite par son Coordonnateur, Mr Tidiane OUATTARA, de Mr Meschack KINYUA NDIRITU, et Mr Brice MONTFRAIX, la mission des experts venus de la Commission de l’UA se sont entretenus avec le Secrétaire Général de la CICOS, Dr Marie Thérèse ITONGO et avec l’équipe du projet GERNAC sous la coordination de Mr Georges GULEMVUGA.
Lancement des activités de GMES and Africa Phase II : l’Union Africaine décerne des certificats aux 8 consortiums qui sont retenus et fixe de nouvelles orientations
Le vaste Programme continental GMES & Africa a choisi Cotonou, la capitale Béninoise pour donner le coup d’envoi des activités de sa deuxième phase, du 14 au 18 mars 2022. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Professeur Mohammed Belhocine, Commissaire en charge de l’Education, de la Science, la Technologie et l’Innovation (ESTI) de la Commission de l’Union Africaine (CUA). Les 8 consortiums choisis pour cette 2ème phase, ont signé les contrats de subvention et reçu les certificats qui attestent de leur qualification pour conduire au cours de 4 prochaines années, cette nouvelle étape capitale pour le programme spatial continental, dans leurs régions et pays respectifs.
Dans son allocution le Pr Belhocine a rappelé le contexte de mise en œuvre de cette initiative continentale en déclarant que « GMES et Afrique est issu d’une collaboration de très longue date entre l’Union Africaine et l’Union européenne qui a financé la première phase de GMES et Afrique à 30 millions d’euros ainsi que la deuxième phase à 25 millions d’euros. Cette coopération est motivée par une volonté commune de relever les défis de développement auxquels sont confrontés les deux continents ».
L’unique Consortium retenu en Afrique Centrale et conduit par la CICOS, était bien représenté par une délégation conduite par le Dr Georges Gulemvuga, Coordonnateur du Programme pour l’Afrique Centrale. Il a reçu des mains du Pr Belhocine, le Certificat GMES & Africa II, après avoir signé le contrat de subvention avec M. Hambani Masheleni, Directeur du Département de l’Education, la Science, la Technologie et l’Innovation (ESTI), de la CUA. A l’issue de cette phase des remises des prix, le Dr Georges Gulemvuga a pris la parole au nom de tous les consortiums pour adresser un message de remerciements au cours duquel il a réitéré l’engagement des consortiums à œuvrer davantage pour le succès de cette nouvelle phase.
Les assises de Cotonou ont ainsi permis à la Commission de l’Union Africaine de donner des orientations pour cette nouvelle phase, de renforcer les capacités des consortiums sur les aspects liés au financement, à la passation des marchés, à la gestion de la subvention, conformément aux politiques, règles et principes de la Commission de l’Union Africaine, et enfin, d’examen et de s’accorder ensemble avec les consortiums sur le plan de mise en œuvre de l’action.
S’agissant de nouvelles orientations, l’un des temps forts a été la présentation faite par Hamdi Kacem, de l’équipe de gestion du Programme, qui a situé les participants sur le plan de mise en œuvre de la phase II qui va mettre l’accent sur l’opérationnalisation et le renforcement des partenariats sur l’accès aux données d’observation de la terre ainsi que la maintenance des Géoportails et des E.stations ; la consolidation des services existants, sur la base d’une approche axée sur leur utilisation, extension et application à d’autres régions ; l’amélioration des capacités des institutions africaines, l’amélioration des connaissances et la dissémination des résultats.
Les questions financières ont été également au cour des échanges de Cotonou. Sous la conduite du Dr. Adeyamo Abiodun, l’un des Responsables financiers de la CUA, les experts ont abordé les défis de la gestion financière du Programme, en se focalisant sur les principaux problèmes rencontrés lors de la mise en œuvre de la phase 1. Ainsi les leçons apprises ont été mis en exergue et capitalisées, notamment celles qui se rapportent aux procédures de passations des marchés.
En marge des travaux de Cotonou, l’Union Africaine a saisi l’opportunité pour mettre en place un réseau des femmes africaines rengagées dans les questions spatiales.
Gestion des Ressources naturelles au Cameroun: Les décideurs et acteurs sensibilisés
C’était au cours d’un atelier organisé à Yaoundé, le 22 octobre, sous l’égide de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos).
Après Kinshasa le 28 septembre, Brazzaville le 12 octobre, la capitale camerounaise a accueilli à son tour le 22 octobre dernier, les experts du programme continental GMES & Africa, initiative conjointe de l’Union européenne et de l’Union africaine. Occasion pour acteurs et décideurs camerounais de s’approprier les résultats qui contribuent à une meilleure prise de décision dans la mise en œuvre de politiques de gestion de l’eau et des ressources naturelles du pays. L’objectif étant de les sensibiliser sur l’intérêt et la pertinence des services et produits développés qui démontrent les applications pratiques de l’observation de la terre sur le terrain.
« L’intérêt de ce projet pour les populations du bassin du Congo en général et celles du Cameroun en particulier, est qu’il nous permet de mieux apprécier nos ressources naturelles à travers les observations spatiales. Les données qui sont collectées et traitées permettent à tous les utilisateurs de s’en servir pour bâtir des projets plus concrets », a indiqué le Directeur des Ressources en eau du ministère de l’Eau et de l’Energie, Mamoudou Ousman, représentant du ministre empêché. Il s’agit par exemple, poursuit-il, de la construction de ports, des adductions d’eau, et même de la protection des espèces naturelles dans le bassin.
Stations spatiales
Il faut dire que la mise en œuvre du projet GMES & Africa, programme qui s’achève en décembre 2021, aura permis d’installer dans les pays membres, des stations de réception satellitaire. « Il fallait aussi développer et consolider des services ou des applications pour les différents usagers de l’eau, notamment pour la navigation », souligne Georges Gulemvuga, directeur des Ressources en eau de la Cicos et coordonateur du projet. Ce dernier ajoute qu’il a également fallu « renforcer les capacités des personnes pour obtenir une masse critique des experts nationaux qui soient capables d’utiliser les technologies innovantes ». Enfin, conclut l’expert de la Cicos, « il fallait que les décideurs et les parties prenantes soient sensibilisés pour l’appropriation des résultats acquis ». La responsabilité des Etats membres est désormais d’assurer la maintenance de ces stations installées sur leur sol.
Signalons que le Cameroun dispose de trois stations de réception satellitaires dont une est installée à l’aéroport de Yaoundé, une autre à l’Université de Yaoundé I et gérée par le département de géographie, puis enfin une autre qui est au Centre de recherches hydrologiques (CRH). « La station de réception dont a bénéficié le CRH permet de collecter des données d’observation de la terre et surtout d’assurer le suivi des ressources en eau », indique Jean Claude Ntonga, Chef du centre de recherches hydrologiques (Crh). A l’issue de l’atelier de Yaoundé, l’on annonce la mise sur pied d’un comité GMES national pour assurer la coordination des informations et données observées à travers les différentes stations dont dispose le Cameroun.
Les étudiants de L’Université Marien N’gouabi de Brazzaville sensibilises sur le Programme GMES &Africa
La Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) a organisé une journée porte ouverte à l’endroit des étudiants et chercheurs en hydrologie, climatologie, sciences physiques et mathématiques, afin de mieux communiquer sur ses actions. La présentation s’est déroulée en présence du vice-président chargé de la Recherche et de la Coopération à l’Université Marien-Ngouabi, Mr Attiba yeba.
Devant l’assistance, le coordonnateur du programme GMES & Africa, Georges Gulemvuga, a donné un aperçu général du programme qui est un système d’observation de la terre conçu pour répondre aux besoins du continent en matière de gestion de l’environnement et d’atténuation des effets du changement climatique afin de garantir la sécurité des personnes et de leurs biens. « C’est une initiative centrée sur l’utilisateur qui fournit des services pour l’environnement et la sécurité. Elle fournit des informations aux décideurs politiques, aux scientifiques, aux institutions et au public », a précisé, dans son exposé, le coordonnateur du programme GMES & Africa, Georges Gulemvuga.
S’adressant aux étudiants et chercheurs en hydrologie, climatologie, sciences physiques et mathématiques invités, le coordonnateur du programme GMES & Africa a présenté les résultats déjà obtenus afin que ces derniers puissent s’imprégner, a-t-il dit, de la portée des activités menées par GMES & Africa : en Afrique centrale, il y a la CICOS en ce qui concerne la thématique au niveau de l’eau et l’AGEOS au niveau du Gabon qui suit le volet suivi des zones inondées. « Il s’agissait également de renforcer les capacités des Etats africains dans l’octroi des données satellitaires, de les transformer en information et de comment utiliser l’observation de la terre pour pouvoir obtenir les informations fiables qui peuvent être utilisées dans plusieurs domaines, plusieurs secteurs et impulser le processus de développement du continent africain. Chaque région de l’Union africaine développe son projet », a-t-il commenté.
Signalons qu’après ces communications, il s’en est suivi un jeu de questions-réponses, au cours duquel plusieurs préoccupations ont été abordées notamment sur la gestion de la station MESA installée à l’Université Marien N’Gouabi, les projets de recherches sur l’altimetrie spatiale et la pérennisation ainsi que la capitalisation des résultats du Projet GMES & Africa, à travers le développement des curiculas.
La journée s’est achevée avec une visite de stands qui a permis aux étudiants de s’informer davantage et se documenter sur GMES & Africa
Les parties prenantes du Projet GMES & Africa-CICOS en République du Congo, se mettent en réseau pour assurer le suivi des résultats
Un atelier national de sensibilisation des décideurs de la République du Congo, a été organisé le 12 octobre 2021, à Brazzaville, pour permettre à ce Pays de s’approprier des résultats du Programme GMES & Afrique, sur la thématique « Gestion de l’Eau et des ressources naturelles ».
L’atelier était présidé par Monsieur MASSOUEME Albert, Directeur du Cabinet, représentant de Monsieur le Ministre de l’Energie et de l’Hydraulique qui au cours de sa prise de parole, a rappelé combien la problématique de la gestion de ce domaine hautement sensible à travers les données d’observation de la Terre, tel que préconisé par le Programme GMES & Africa, est pertinente et digne d’intérêt pour le Congo.
Après les communications qui ont présenté le Programme et restitué les résultats obtenus par le Consortium conduit par la CICOS, notamment sur le suivi des hauteurs d’eau et des zones humides dans la cuvette centrale du bassin du Congo, les participants ont échangé sur le processus de validation des résultats obtenus et la nécessité d’y impliquer les Etats, pour une meilleure appropriation. Ils ont également mis en relief, pour s’en féliciter, les avantages l’application smartphone pour la navigation fluviale, dont une bonne partie du pays est tributaire. D’autres sujets ont également meublé les discussions à savoir le suivi des tourbières à travers le service 3 sur les zones inondées de la cuvette centrale, la problématique des pressions de charriage de débits solides au niveau des points de captage d’eau, la nécessité d’élaborer les cartes de navigation électronique dynamiques qui peuvent être actualisées en fonction des évolutions de la bathymétrie, et enfin la centralisation et le partage des données hydrologiques au niveau régional.
Recommandations
Pour mieux assoir et optimiser le processus d’accès et de capitalisation des résultats du projet en République du Congo, les participants ont décidé de se mettre en réseau autour d’un comité national de suivi, sous la conduite du Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique. Il s’agit d’une plateforme d’échanges, au travers de laquelle, les décideurs en matière des données hydrologiques et environnementales, pourront capitaliser non seulement les résultats de GMES & Africa, mais aussi ceux des autres programmes/projets qui se développement dans le pays. C’est dans cette optique qu’ils ont recommandé de prendre en compte la modélisation hydrodynamique pour les eaux souterraines, dans les programmes de formation futurs.
L’atelier a été clôturé par le Directeur du Cabinet, représentant le Monsieur le Ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, qui a salué l’initiative de mettre en place ce réseau des décideurs, et pris l’engagement de mettre tout en œuvre, pour son opérationnalisation.
Projet GMES & Africa-CICOS : la République Démocratique Du Congo (RDC) met en place un Comité National de Suivi des Résultats du Projet
C’est au cours de l’atelier national qui s’est tenu ce mardi 28 septembre 2021, à Kinshasa que les décideurs des structures publiques et privés impliqués dans la gestion de l’eau et des ressources naturelles, ont adopté cette résolution. Ce comité a été placé sous la coordination des Ministères en charge de l’environnement et des transports, qui en assurent respectivement les fonctions de Président et de vice-président.
A l’ouverture des travaux, le représentant du Vice Premier Ministre, Ministre de l’environnement et développement durable, Monsieur Louis Lungu Malushi, avait déjà donné le ton en déclarant que « l’importance d’une bonne gestion des ressources naturelles de notre Pays, devrait nous pousser à considérer l’apport de technologies spatiales comme indispensable ». Et il avait ensuite invité les participants à « se pencher sur les résultats obtenus dans le cadre de GMES & Africa, de les évaluer et d’examiner les voies et moyens de les perpétuer ».
Tout au long de la journée, les communications faites par la CICOS et ses partenaires pour présenter ces résultats, ont permis à ces acteurs clés de l’un des plus grands pays d’Afrique aux immenses richesses naturelles, de se faire une idée sur la pertinence de GMES & Africa, qui promeut l’utilisation des données satellitaires, pour une bonne gestion de ces ressources. L’exposé du Dr Landing Mane de l’OSFAC, qui a présenté les cartes thématiques produites grâce à l’appui de GMES & Africa, pour planifier la gestion du sol, prévenir les feux de forêts, connaitre l’étendue des zones inondées et leur impact dans le fonctionnement hydrologiques, etc. a particulièrement retenu l’attention. Tout comme celui qui a été livré par le Dr Raphael Tshimanga, Directeur du CRREBaC, qui a déclaré que grâce au volet renforcement des capacités du Projet, plus d’une dizaine d’experts et chercheurs congolais ont été formé dans l’altimétrie spatiale et gestion des ressources en eau, et dans l’application des Techniques d’Observation Spatiale à la Cartographie et Evaluation des Risques d’Inondation.
Nécessité d’un cadre global d’échanges des données
Les discussions entre les participants ont amené à une prise de conscience plus accrue sur l’intérêt d’accéder aux données satellitaires, et surtout de disposer d’une plateforme d’échanges, au travers de laquelle, la RDC pourra capitaliser non seulement les résultats de GMES & Africa, mais aussi ceux des autres programmes/projets qui se développement dans le pays. Plusieurs centres d’intérêts ont ainsi été identifiés. Il s’agit entre autres, du suivi des stocks halieutiques et des espèces menacées, du charriage des sédiments et des déchets plastiques sur le fleuve Congo, du suivi de l’évolution de niveaux d’eau pour prévenir les perturbations dans l’exploitation hydroélectrique, etc.
Pour les participants, la mise en place de ce cadre de concertation que constitue ce Comité National, est une réponse appropriée pour assurer la pérennité des acquis de GMES & Africa, et pour prendre en compte les problématiques que soulèvent ces centres d’intérêts identifiés.
C’est sur la promesse de le rendre opérationnel dans les meilleurs délais qu’ils se sont séparés, et que l’atelier national a été clôturé par le Représentant du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Environnement et Développement Durable, qui a exprimé son satisfecit et réitéré le soutien total des autorités à cette initiative.
GMES & Africa forme les acteurs multisectoriels de l’Afrique Centrale et au-dela, à la prévention des inondations par les données d’observation de la terre.
La formation des formateurs sur la prévention des risques des inondations à travers les données d’observation de la terre qui a réuni 5 pays (La RDCongo, la Centrafrique, le Niger, le Cameroun et l’Algérie) s’est déroulée du 06 au 30 août 2021, en modes présentiel et virtuel. 39 participants aussi bien du secteur public que privé, y ont pris part dont 31 hommes et 8 femmes, tous ayant au minimum un diplôme de trois ans d’études universitaires dans le domaine des sciences environnementales et appliquées ou disciplines connexes. La formation est une initiative de la CICOS et de son partenaire le Centre de Recherche des Ressources en Eau du Bassin du Congo (CRREBaC), dans le cadre de la mise en œuvre du Projet GMES & Africa.
Promouvoir l’utilisation des données satellitaires par la recherche
En effet malgré les efforts déployés pour réduire les risques des catastrophes, les pertes dues aux inondations ont augmenté dans le Bassin du Congo au cours de la dernière décennie. Ces pertes surviennent dans un contexte de vulnérabilité croissante due à la croissance démographique, à l’occupation anarchique des terres, et à la probabilité d’aléas plus incertains en raison du changement climatique.
Face à La pénurie de données qui limite considérablement la compréhension et la capacité de cartographie des risques d’inondation, compromettant ainsi les efforts actuels de gestion des risques des catastrophes, la formation s’est attelée durant trois semaines, à mettre en exergue les récents progrès technologique d’observation spatiale fournissent une opportunité pour mieux prévoir l’occurrence des inondations, et réduire ainsi les risques. Les formateurs ont ainsi promu l’utilisation des données d’observation spatiale, telle que préconisé par le Programme GMES & Africa, en combinaison avec des informations socio-économiques in situ, pour évaluer les risques d’inondation dans le bassin du Congo. Ce qui peut aider à la prise de décision pour la réduction des risques d’inondations, nécessaire en vue d’améliorer la résilience des communautés dans ledit bassin.
Comme pour faire écho à l’appel du Dr Georges Gulemvuga, Coordonnateur du Projet GMES & Africa/CICOS, lors du lancement de la formation, qui leur a exhorté de tirer le meileur de cette formation, les participants se sont particulièrement illustré par leur engagement et leur pugnacité, face à cette matière innovante. Issus, pour la plupart du milieu professionnel, ils ont, sous l’éclairage du formateur le Dr Raphael Tshimanga le Directeur du CRREBaC, tenté des approches pragmatiques liées à leurs domaines respectifs : l’agriculture, l’eau, l’énergie, la météorologie, l’urbanisme, etc.
aux côtés du formateur, le Pr Raphael Tshimanga, Directeur du CCREBac, Une trentaine de participants en présentiel, et une dizaine en ligne, y ont pris part. Ils sont issus essentiellement des Universités et centre de recherche, des administrations et structures techniques en charge de l’environnement, de l’Urbanisme ou de l’Agriculture, des ONGs et des agences météorologiques et des sociétés de distribution de l’eau et d’électricité.
Des cas d’études et des groupes de recherche pour la pérennisation des acquis
L’un des résultats clés de cette activité est la mise en place de groupes de travail à l’échelle régionale sur la base de quatre cas d’études, publiables, qui ont été conduits avec succès sur différents sites dans la région, notamment un cas d’étude au Cameroun, un cas d’étude en RCA, deux cas d’étude en RDC. Un des cas d’étude de la RDC a été en rapport avec les inondations du Lac Tanganyika, qui pourront impliquer les experts de l’Institut Géographique du Burundi pour la suite des travaux.
Dans la poursuite des activités de GMES & Africa, il est question de maintenir ces groupes de travail dans une dynamique de partage d’information et d’expérience, de renforcement des capacités, et de collaboration active.
NB : Les Institutions représentées à la formation sont : GéoSS SARL/Niger, Agence Congolaise de Grands Travaux – ACGT/RDC, Centre Géologique et Minier -CRGM/RDC, Caritas Kinshasa/PAPAKIN/RDC, HYDYAM FORAGES Sarl/RDC, le Centre CRREBaC de l’Université de Kinshasa/RDC, CIESIN/UNOPS /RDC, Programme des Volontaires des Nations Unies/RDC,PEJAB/RDC, Ministère de l’Environnement et Développement Durable/RDC, Ministère des Transports et l’Aviation Civile/RDC, Institut Supérieur de Technologie et de Nature (SUPTECH)/RDC, Ministère de la Fonction Publique/RDC, Projet GRID3/RDC, CAID-Primature/RDC, UNIKIN-FASA/RDC, OSFAC- UNIKIN/RDC, Laboratoire d’Aménagement Hydraulique (LAH) /RDC, Framm architecture et urbanisme/RDC, CRH-UVIRA/RDC, École Nationale Supérieure d’Hydraulique/Algérie, Mairie-BUTEMBO/RDC, Inspection de L’Agriculture/RDC, HYDYAM FORAGES Sarl /Cameroun, Université de Yaoundé/Cameroun.
L’AGEOS ET LA CICOS, DEUX CONSORTIUMS DU PROGRAMME GMES & AFRICA, FÉDÈRENT LEURS SAVOIR-FAIRE POUR PROMOUVOIR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN AFRIQUE CENTRALE
L’Agence Gabonaise d’étude et d’observation spatiale (AGEOS) et la Commission Internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) ont organisé, sous l’égide de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC), un atelier régional du 26 au 28 mai 2021 à Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC).
Le thème de ce rendez-vous du donner et du recevoir était ‘‘ Synergie d’action en Afrique Centrale pour une gestion durable des ressources naturelles à travers les données d’observation de la terre’’. Il s’est tenu dans le contexte de l’exécution du Programme GMES 8 Africa en Afrique Centrale, sous les deux thématiques pilotées par les deux consortiums : « Gestion de l’eau et des ressources naturelles » pour la CICOS, et « Suivi et Evaluation des forêts d’Afrique Centrale », pour l’AGEOS.
Au cours de cet atelier régional, les deux institutions et leurs partenaires ont échangé et partagé des informations, leurs expériences et compétences relatives aux services et produits fournis et/ou en cours d’élaboration. Cet événement qui s’inscrit dans l’esprit et la lettre de la politique de la CEEAC sur les ressources naturelles, a connu la participation d’une soixantaine d’experts. En plus de communications, débats et travaux de groupes, un espace d’exposition a été aménagé pour permettre aux différents partenaires et utilisateurs d’exposer leurs produits et services et procéder aux démonstrations des applications pratiques de l’observation de la Terre sur le terrain. Au-delà des enjeux sus-évoqués, la CICOS et l’AGEOS ont mis à contribution les trois jours pour présenter les résultats du programme GMES & Africa en Afrique Centrale et définir le cadre de leur partenariat pour mieux conduire la sous-région au développement durable.
Des recommandations fortes qui appellent à la mutualisation des compétences
A l’issue des échanges, les deux Institutions et leurs partenaires ont convenu de mutualiser leurs compétences, sous la supervision de la CEEAC, pour aboutir à la standardisation des produits développés. Une mutualisation qui passe nécessairement par le partage des données entre les différents acteurs de la sous-région, et l’harmonisation des stratégies régionales de gestion de l’eau et des ressources naturelles, notamment, dans ce domaine de partage des données. Pour y parvenir, la CEEAC et les deux consortiums se sont mis d’accord pour identifier les besoins des institutions afin de mieux définir les collaborations entre les ces dernières, faciliter la signature des protocoles d’accord entre les institutions afin de définir le cadre de partage de données, trouver des alternatives pour le partage des données par d’autres moyens qu’internet, et enfin, mettre en place une méthodologie harmonisée entre les institutions afin de définir le cadre de partage de données, produits et services. Plus spécifiquement, l’atelier régional a invité les Institutions OFAC, AGEOS et OSFAC dont le champ d’action porte principalement sur la gestion des forêts d’Afrique centrale, à mettre en place entre elles, une étroite collaboration en tenant compte des besoins de chacune. De même, il a été demandé à l’AGEOS et la CICOS, d’amplifier leurs échanger d’expériences sur la thématique des zones humides, afin d’éviter des résultats sectoriels.
S’agissant du volet formation et renforcement des capacités, l’atelier régional a appelé à la création d’un réseau d’universitaires, impliquant le secteur privé, pour la thématique Eau et Forêt en Afrique centrale pour la formation des acteurs nationaux et régionaux (CICOS et COMIFAC sous la supervision de CEEAC). Ce réseau devra mettre en place les conditions favorables pour la mise en œuvre des formations continues en collecte, échange, stockage, archivage, homogénéisation, contrôle qualité et validation (AGEOS et OSFAC), pour la transformation des données papiers en données numériques (Digitalisation des données) pour faciliter le partage via internet, et enfin pour la création d’une base de données régionale (Vectorielles, raster, autres) avec des accès sécurisés. Dans le même ordre d’idées les participants ont exortés les institutions partenaires de GMS & Africa, en charge des formations, de réaliser la formation des formateurs en sciences d’observation de la Terre (télédétection, géographie, hydrologie, etc) ; de promouvoir la formation classique, en ligne et en milieu de travail et d’encourager l’utilisation des ressources de la plateforme de formation en ligne de l’Union Africaine (DLP).
Les travaux de l’atelier conjoint AGEOS-CICOS ont été sanctionnés par les messages de clôture des représentants de deux organisateurs, de la CEEAC et de la Commission de l’Union Africaine. Tous, ont félicité les participants pour le travail abattu et ont pris, chacun en ce qui le concerne, l’engagement de faire aboutir les recommandations formulées afin que celles-ci contribuent pleinement à la réalisation des objectifs du Programme GMES & Africa.
Transport fluvial : les armateurs sensibilisés à l’utilisation de l’application smartphone pour la navigation sur les cours d’eau du fleuve Congo et ses affluents
Cette application réalisée grâce au Programme GMES & Africa, a été présentée aux armateurs de la République Démocratique du Congo et du Congo Brazzaville, de l’Application smartphone pour l’appui à la Navigation fluviale réalisé grâce au Programme GMES & Africa les 22 et 23 mai 2021.
Développée par le Groupement d’Intérêt Economique- Service Commun d’Entretien des Voies Navigables (GIE-SCEVN), qui est l’un des partenaires de la CICOS pour la mise en œuvre de ce Programme en Afrique Centrale, cet important outil d’appui à la navigation, était au centre des échanges. Parmi les participants, on retrouve les armateurs publics et privés, les chargeurs, les opérateurs économiques et les journalistes.
L’objectif de l’atelier qui s’est déroulé en deux phases, théorique et pratique, était de vulgariser cet outil révolutionnaire et permettre son appropriation par les différents acteurs de la navigation par voies d’eau intérieure, dans le bassin versant du Congo.
Un outil d’aide à la navigation et de lutte contre l’insécurité fluviale
« Nos navigants pourront s’appuyer désormais sur elle pour connaître en temps réel leur position dans les chenaux navigables, les obstacles existants et le balisage mis en place pour les éviter », a expliqué le chef de service hydrographie au GIE-SCEVN, Monsieur Levy Ayissou.
« Ils pourront suivre leur déplacement sur l’écran de leur smartphone de nuit au lieu de rechercher avec peine des signaux sur les berges au moyen des projecteurs », a-t-il poursuivi, tout en invitant les usagers des voies d’eau intérieure de la région à ne pas abandonner les albums de navigation analogique.
Pour le coordonnateur du consortium du Projet GMES & Africa dans l’espace CICOS, Monsieur Georges Gulemvuga, l’Application smartphone pour l’aide à la navigation qu’offre le Programme GMES, répond à une préoccupation majeure en matière de sécurité de la navigation sur les cours d’eau du bassin. Elle pourra ainsi contribuer sensiblement à réduire les accidents et les incidents de navigation, qui font, chaque année, des centaines de morts et d’importantes pertes de cargaisons.
A l’issue de la phase pratique de cet atelier, qui a vu tous les participants se déployer sur le fleuve Congo à bord du chaland MONGO poussé par le bateau LIRANGA, la satisfaction se lisait sur tous les visages. Pour Didier Mukoma, Gérant de la société Générale de Commerce et des Transports (#GECOTRA), un armateur privé de la RDC, « c’est une application qui va beaucoup nous aider dans nos activités d’exploitation fluviale, en ce sens qu’elle apporte de plus de célérité et de sécurité à la navigation ». Allant dans le même sens, M. Albert TSAKALA, Chef de Service Exploitation de la Socièté Congolaise des Transports Fluviaux (SOCOTRAF), l’armateur public du Congo Brazzaville, reconnait que cet outil « est une veritable bouée de sauvetage qui va apporter une solution concrète aux problèmes des accidents sur les cours d’eau, en permettant une bonne navigation de jour comme de nuit et une meilleure visibilité sous l’eau et en surface ».
L’implantation en Afrique Centrale, du programme spatial panafricain « GMES & Africa » boostée par le développement de deux nouveaux projets par la CICOS
Deux services réalisés par GMES & Africa, sont concernés par ces nouveaux projets qui portent respectivement, sur « l’élaboration de Systèmes d’Information sur l’Eau et adaptation aux changements climatiques dans le bassin du Congo » financé par l’AFD et le FFEM, d’une part, et sur « l’Appui à la Règlementation, la Facilitation, la Sécurisation et la Durabilité du Transport fluvial dans la zone CICOS », financé par l’Union Européenne, d’autre part. Il s’agit du Suivi des hauteurs d’eau pour la navigation fluviale (service 1) et du Suivi de la dynamique des zones humides sous forêts de la cuvette centrale (service 3).
L’objectif général du projet de l’AFD/FFEM, signé le 2 février dernier par les parties prenantes, est d’améliorer la résilience et l’adaptation aux changements climatiques par un renforcement de la connaissance sur la ressource en eau et son application opérationnelle sur le bassin du fleuve Congo. Dans l’une de ses composantes, il est prévu le développement d’une application de suivi journalier des hauteurs d’eau pour les besoins de la navigation fluviale. Ce qui rejoint le service 1 du Projet GMES & Africa, qui a déjà réalisé dans un premier temps, une carte électronique de navigation sur le fleuve Congo, ayant servi de base à la mise en place d’une application smartphone, véritable guide aux navigants, qui permet d’éviter les passes difficiles et de naviguer en suivant le chemin bien balisé sur l’ensemble des voies d’eau de ce deuxième fleuve continental. Selon Dr Georges Gulemvuga, coordonnateur du Projet GMES & Africa/CICOS, « d’autres cartes électroniques de navigation sont en cours d’élaboration sur deux de ses affluents importants, à savoir le Kasaï et l’Oubangui ». Le Projet AFD pourra ainsi s’appuyer sur ces acquis en développant d’autres inputs sur les alertes aux étiages tels que prévus dans sa mise en œuvre ; et surtout en étendant ce service sur l’ensemble des sous bassins navigables de la région Afrique Centrale. Ainsi, un bulletin journalier de l’évolution des hauteurs d’eau nécessaires à la navigation sur les sous bassins de la région sera élaboré et diffusé par l’application smartphone auprès des services de navigation et des bureaux des corporations des Armateurs.
Dans le même ordre d’idées, la CICOS et par ricochet l’Afrique Centrale, pourra amplement tirer profit de de ces avancées obtenues par le Projet GMES & Africa sur le volet fluvial, dans la mise en œuvre du deuxième projet sous financement de l’Union Européenne, dont la convention a été signée le 19 avril 2021. Son objectif est de renforcer la sécurité et la durabilité des activités de transport par voies d’eau intérieures dans le bassin du Congo. L’opérationnalisation de l’Observatoire des barrières non physiques et d’un Système commun de radiocommunication ainsi que la construction des unités fluviales pilotes qui répondent aux normes de sécurité requises, qui sont parmi les actions phares de ce Projet, pour lutter contre les accidents et les incidents de navigation, pourront certainement dynamiser l’application smathphone de GMES & Africa et vulgariser son utilisation par les armateurs. Ce qui fait dire au Dr Dorice Kuitcha épouse Kegni, coordonnatrice de ce Projet à la CICOS, que « les jalons posés par le Projet GMES & Africa constituent une véritable aubaine pour la mise en œuvre de certaines activités envisagés en rapport avec la sécurisation de la navigation fluviale dans le bassin du Congo »
Par ailleurs, le service 3 mis en œuvre par GMES & Africa sur le suivi de la dynamique des zones humides sous forêts de la cuvette centrale, occupe une place particulière dans les activités qui seront développées par le Projet AFD/FFEM qui prévoit d’assurer le suivi de l’évolution des plans d’eau sous forêts dont le renouvellement dépend directement des régimes hydrologiques des affluents septentrionaux du bassin du Congo, qui connaissent des variations de leurs écoulements dues aux étiages sévères enregistrés notamment sur l’Oubangui depuis la décennie 1970. Il s’agit, tout comme le Projet GMES & Africa, de suivre les principaux impacts de la dynamique des zones inondées de la Cuvette Centrale sur la biodiversité. Ainsi, les modèles de suivi des indicateurs en cours d’élaboration par OSFAC, partenaire du Projet GMES & Africa, serviront de base à ce nouveau projet qui projette de donner à la CICOS et ses partenaires dans les Etats membres, la possibilité de publier un bulletin trimestriel sur les indicateurs de suivi de la dynamique des zones inondée sous forêt et de ses impacts sur la biodiversité.
En Afrique Centrale, une synergie d’action vient ainsi de naitre autour du Programme continental GMES & Africa, qui se positionne comme le catalyseur de l’intégration africaine en matière de la technologie spatiale.
IIème Atelier de communication du Programme GMES & Communication
Réunis du 09 au 11 mars 2020, les experts en communication issus des différents consortiums de cet important programme continental, ont évalué leurs activités et affûté leurs outils pour les prochaines phases du projet. L’atelier qui s’est tenu dans les locaux de la Commission de l’Union Africaine, a été lancé par Dr Tidiane OUATTARA, le Coordonnateur du Programme. Il a souligné l’intérêt de la communication pour ce programme qui va permettre à l’Union Africaine » de raconter au monde cette fabuleuse histoire africaine face au défi de la conquête de l’Espace, dont le programme GMES en constitue l’une des armes « .
La Commission de l’Union Africaine à travers cette formation veut améliorer la qualité des produits de communication, générer plus d’impact dans la diffusion de ces derniers et assurer une évaluation effective et efficace des différentes activités de communication. Il est également question pour les communicateurs de joindre leur efforts afin d’apporter un message fort de sensibilisation afin de créer un engagement régional des différents gouvernements.
AI’issue de l’Atelier, les participants ont convenu de quelques recommandations notamment :
- l’amélioration et renforcement de la collaboration entre les communicateurs des consortiums et celui de la coordination du Projet ;
- l’harmonisation des agendas des activités de communication ;
- la nécessite d’organiser une formation conjointe avec les chefs des projets et l’équipe de communication.
En définitive, cet atelier a été une excellente occasion pour les communicateurs de partager leurs différentes expériences, succès et challenges et de définir de nouvelles formes de collaboration pour améliorer l’impact de leurs activités. A cet effet, ils ont à l’unanimité saluer l’équipe de communication de la coordination du projet pour l’initiative de création d’une nouvelle plateforme d’échanges en ligne (Microsoft Team) exclusivement dédié au réseau des communicateurs du projet.
L’atelier s’est achevé par la remise des certificats aux participants par Dr Tidiane OUATARA, coordonnateur du Programme GMES & Africa.
Etat d’avancement du Projet au 31 décembre 2019
Après le démarrage de ses activités en octobre 2018 à Douala, en République du Cameroun, le Programme de Surveillance de l’Environnement et la Sécurité en Afrique (GMES & Africa) pour l’Afrique Centrale, dans sa thématique « Gestion de l’eau et ressources naturelles en Afrique », poursuit ses activités par la mise en œuvre des objectifs spécifiques prévus ainsi la participation au 1er forum du Programme au niveau continental et aux diverses réunions et formations. Ces activités sont réalisées par la CICOS et les membres du Consortium qu’elle coordonne. Il s’agit du Service Commun d’Entretien des Voies Navigables (SCEVN) du Congo et de la Centrafrique, du Centre des Recherches Hydrologiques (CRH) du Cameroun, de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), de l’Observatoire Satellital d’Afrique (OSFAC) et de l’Université de Kinshasa (UNIKIN).
Le suivi des stations dans quelques pays de la région Afrique Centrale constitue l’activité majeure réalisée sur le volet relatif au renforcement des infrastructures dont la finalité est de faciliter l’accès aux données d’Observation de la Terre. Ainsi, des missions d’inspection, de maintenance et de remise en fonctionnement des stations PUMA et MESA ont été effectuées notamment, au GIE-SCEVN à Brazzaville et à Libreville. Un appui a également été apporté au GIE-SCEVN en facilitant les échanges avec EUMETSAT et TELESPAZIO, respectivement à travers l’ouverture d’un ticket pour l’acquisition de la nouvelle clé EKU et le remplacement de l’UPS hors service.
S’agissant du suivi des ressources en eau, correspondant au premier service développé dans l’objectif spécifique n°2 du Projet, les bases des données des stations d’Ilebo et Dima Lumbu en RDC ont été mises à jour, les stations de Brazzaville et Ouesso au Congo ainsi que celle de Bangui en RCA ont été reconstituées. L’approche méthodologique pour le développement d’une Application Smartphone des produits d’alerte des étiages des cours d’eau de la région Afrique Centrale a été définie, le programmeur a été recruté et la carte de navigation des abords de Brazzaville-Kinshasa a été numérisée.
Quant au second service qui concerne le suivi du bilan hydrologique des sous bassins de la région Afrique centrale, le Centre des Recherches Hydrologiques (CRH), partenaire de mise en œuvre de ce service a élaboré les TdRs et a mis en place l’équipe devant effectuer les campagnes de jaugeages des cours d’eau de la portion camerounaise du bassin du Congo (Doumé, Afamba, Dja, Boumba, Kadéi, Ngoko).
Et sur le troisième service en rapport avec le suivi de la dynamique des zones inondées sous forêts de la Cuvette Centrale, deux cartes thématiques ont été élaborées par l’Observatoire Satellital des Forêts de l’Afrique Centrale (OSFAC). Il s’agit de la carte d’occupation des sols de la Cuvette Centrale (figure 1a) et la carte de suivi de l’évolution de l’habitat naturel (biodiversité) de la Cuvette Centrale (figure 1b). Ces cartes seront améliorées et validées d’ici fin 2019.
Premier Forum GMES & Africa à Libreville
La CICOS et ses partenaires du Consortium ont participé, du 19 AU 23 novembre 2018, au tout premier forum du Programme GMES & Africa, qui s’est tenu dans la capitale Gabonaise. L’Afrique Centrale a été ainsi mis à l’honneur par la commission de l’Union Africaine qui assure la coordination du Programme.
Durant 5 jours, les plus de 2000 participants venus des 4 coins du monde, ont échangé les expériences autour des thématiques liées au Programme GMES & Africa, à savoir changement climatique, technologie de l’observation de la terre et développement durable, Formation, Recherche et Développement, Mobilisation des ressources, coopération et partenariat, etc.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par des discours d’éminentes personnalités. Il s’agit du Représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Gabon, du Commissaire du Département Ressources Humaines, Sciences et Technologies de la Commission de l’Union Africaine et du Ministre d’Etat, Ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, Porte-parole du Gouvernement du Gabon.
Au menu, il y avait également des exposions, des débats en plénières et site évents, une conférence de Presse, etc. La CICOS a animé un stand aux côtés de ses partenaires notamment l’OSFAC et l’Université de Kinshasa, qui a attiré du monde, venu apprécier les produits exposés et échangé sur les expériences et les possibilités de partenariat. Elle a également pris une part active dans les discussions sur le développement et implantation des services (session 4), la session 6 avec le représentant du Ministère de l’Hydraulique de la République du Congo et aux discussions sur les questions régionales spécifiques.
La participation active et effective des représentants des institutions régionales, africaines et européennes et des Etats bénéficiaires du programme GMES.
Lancement des activités du Projet GMES &Africa/CICOS
L’ atelier de lacement des activités du projet GMES And Africa, thématique » Gestion de l’Eau et Ressources Naturelles » s’est tenu, à Douala en République du Cameroun, le 25 octobre 2018, dans la salle de réunion « HOUMGANG » de l’hôtel Bano Palace,
L’ouverture des travaux a été effectuée par Mme ENAW Judith, Secrétaire Général de la CICOS, en présence des membres du consortium qui conduit le projet à savoir l’Observatoire Satellital des Forets d’Afrique Centrale (OSFAC), le Service Commun d’Entretien et des Voies Navigables (SCEVN), le Centre des Recherches Hydrologiques (CRH), la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) et l’Université de Kinshasa (UNIKIN).
Ce projet est mis en œuvre par la Commission Internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), tête de file du Consortium de ce consortium. L’atelier avait pour objectif principal de mettre ensemble les parties prenantes pour une meilleure imprégnation du projet en vue de dégager une stratégie commune d’appropriation et de l’utilisation de ses résultats en faveur de tous les Etats concernés.
Outre les représentants des membres du consortium, les délégués des pays ci-après ont pris part aux travaux :
- La République du Cameroun ;
- La République du Congo ;
- La République Gabonaise ;
- La République de la Guinée Equatoriale ;
- La République du Tchad.
Cet atelier de lancement a été précédé d’une réunion des membres du consortium en date du 24 octobre 2018, qui a permis d’échanger sur les modalités opérationnelles de pilotage du projet notamment en ce qui concerne la gestion administrative et financière du projet ainsi que la priorisation des activités.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Général de la CICOS a rappelé l’importance de l’initiative du programme GMES & Africa qui s’inscrit « dans le cadre de la Stratégie conjointe Afrique-Union Européenne ainsi que les Stratégies et Politiques spatiales en Afrique, alignées sur l’Aspiration 7 de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ».
Plusieurs présentations suivies des échanges ont constitué l’ossature des travaux. Les échanges ont porté sur des éléments ci-après :
- les questions du financement du projet ;
- le processus d’élaboration des cartes de navigation et la nécessité d’élaborer les versions hard ;
- la consolidation des comités nationaux de coordination et de travail dans les Etats.
A l’issue des échanges, les participants ont formulé les recommandations ci-après :
- l’examen par la CICOS des possibilités de mobilisation des financements additionnels en faveur du projet ;
- le renforcement des aspects liés à l’économie bleue et l’implication des acteurs concernés dans le projet ;
- la prise en compte des besoins liés à la santé de la population notamment sur le suivi de la qualité bactériologique des eaux en vue de prévenir les maladies hydriques et les épidémies ;
- la prise en compte des besoins de formation au-delà des structures déjà identifiées ;
- l’encouragement des autres universités à développer des formations relatives à l’utilisation des données d’observation de la terre
- la vulgarisation des critères de choix des participants aux différentes formations
- la prise en compte de l’aspect genre dans la mise en œuvre des activités du projet
31.05.2020