Réunion du Comité de pilotage du Projet RAOB-PNUD/FEM
Au cours d’une visioconférence qui s’est tenue les 26 et 27 août 2020, le Secrétaire Général de la CICOS, Mme ENAW née Judith EFUNDEM AGBOR, a présidé en sa qualité de Présidente en exercice du Réseau Africain des Organismes de Bassin (RAOB), la 2ème réunion du Comité de Pilotage (COPIL) du Projet RAOB-PNUD/FEM.
A l’ouverture des travaux, les participants ont eu droit à une série d’allocutions qui a vu un certain nombre de personnalité se succéder devant l’écran. Tout d’abord le Secrétaire Technique Permanent du RAOB, le Haut-Commissaire de l’Organisation de la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), M. Hamed Diané SEMEGA, qui a délivré son mot de bienvenu. Ensuite, la Représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), principal bailleur du Projet, Mme AKIKO Yamamoto qui place la réunion sous le signe de l’espoir. Puis, le Secrétaire Exécutif du Conseil des Ministres Africains Chargés de l’Eau (AMCOW), M. Canicius KANANGIRE, qui a réitéré le soutien inconditionnel de son Organisation aux initiatives du RAOB, et enfin la Présidente du RAOB, Mme ENAW née Judith EFUNDEM AGBOR, Secrétaire Général de la CICOS, qui a remercié tous les membres du Comité de pilotage, pour leur disponibilité.
Durant les deux jours des travaux, les participants se sont essentiellement pencher sur les deux points inscrits à l’ordre du jour, à savoir l’examen et l’adoption du rapport de l’évaluation à mi-parcours du Projet, d’une part, et de la demande d’extension du Projet ainsi de ses modalités, d’autre part. Mais avant, le Comité de Pilotage a examiné et validé formellement, l’approche adaptative proposée, qui consiste à mettre l’accent davantage sur les activités liées à la Composante 1 du Projet portant sur le renforcement des capacités du RAOB.
S’agissant du Rapport à mi-parcours, après des débats nourris autour de sa présentation faite par le consultant, ainsi que des commentaires et questionnements des membres du Comité de Pilotage, ces derniers ont adoptés les 9 recommandations proposées, moyennant quelques amendements. Ces recommandations ont globalement porté entre autres, sur les mesures nécessaires pour aider le RAOB à renforcer ses relations avec l’AMCOW ; la rationalisation de la composition du Comité de Pilotage du Projet portant leur nombre à deux représentants par région, avec une prise en charge partagée entre le Projet et la région concerné ; les mesures d’amélioration et de renforcement des rapports de collaboration entre les deux agences d’exécution du Projet qui sont l’OMVS et l’UNESCO; et l’adoption des mesures urgentes pour accélérer la mise en œuvre des activités à impacts visibles, en vue de l’atteinte des résultats attendus, au regard du retard accusé.
Pour ce qui est de l’extension du projet sur une période d’un an, celle-ci qui se justifie largement au regard du retard de démarrage du Projet et du contexte de la crise sanitaire liée à la COVID 19, a fait l’objet d’un échange entre les participants, aussi bien sur le fonds que sur la forme de la demande à adresser au PNUD. Au final et après concensus, celle-ci a été adoptée, sous réserves de quelques amendements.
Les travaux ont pris fin par un satisfecit général exprimé par les membres du COPIL qui se sont félicités de la réussite de cette première réunion en mode virtuel qui n’a pas connu des difficultés techniques majeures, et a permis une bonne qualité des débats, ayant abouti à des décisions constructives.
LE PROJET RAOB-PNUD/FEM EN QUELQUES MOTS
Le projet « Renforcement des capacités institutionnelles du Réseau Africain des Organismes de Bassin (RAOB) contribuant à l’amélioration de la gouvernance transfrontalière de l’eau en Afrique » est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et mis en œuvre par l’OMVS et l’UNESCO. L’objectif du projet vise fondamentalement à renforcer les capacités de coordination et de collaboration des Organisations et Commissions africaines des bassins lacustres et fluviaux et les cadres de coopération pour la gestion des eaux souterraines transfrontalières, ainsi que celles de leurs États membres en vue d’améliorer la gouvernance transfrontalière de l’eau en Afrique. Le projet comporte deux composantes : i) le renforcement des capacités institutionnelles du RAOB pour qu’il puisse jouer son rôle en tant qu’organe technique du Conseil des Ministres Africains de l’Eau (CMAE) et ii) le renforcement des capacités de ses membres composés des Organismes de Bassins Fluviaux et Lacustres (OBF/L), des Communautés Economiques Régionales (CER) et des Commissions des Eaux Souterraines (CES) afin de favoriser la coopération transfrontalière, l’échange de connaissances, d’expériences et de leçons apprises dans le domaine de la gestion de l’eau.
Les activités du projet sont articulées autour des Cinq (05) domaines prioritaires définis dans la stratégie décennale 2015–2024 du RAOB et qui sont le renforcement des capacités institutionnelles, la gestion et le partage des connaissances, les eaux souterraines, le financement durable, et le changement climatique.
10.09.2020