Observatoire des barrières
Le Projet « Appui à la CICOS pour la mise en place de l’Observatoire des barrières non physiques et l’amélioration de la sécurité de navigation sur les voies d’eau intérieures de Pays membres de la CICOS » a clôturé ses activités en mars 2019. Après un peu plus de trois ans d’activités, CICOS info reviens sur les acquis de cet important Projet.
C’est en juillet 2015 que la CICOS a lancé les activités de ce Projet avec le financement de l’Union Européenne, à travers le « Programme d’Appui au Commerce et à l’Intégration Economique » (PACIE) de la CEMAC, lui même issu du Programme Indicatif Régional (PIR) en Afrique Centrale. Sa mise en œuvre est l’une des mesures correctives apportées par la CICOS dans le domaine de la facilitation des échanges dans la sous-région Afrique Centrale, en faveur de l’amélioration de la sécurité de la navigation par voies d’eau intérieure du bassin du Congo.
Dans cette optique, le Projet vise principalement à diminuer le nombre de barrières non physiques et réduire les coûts et les délais par la mise en place de l’Observatoire des barrières non physiques dans le bassin du Congo, d’une part, et à améliorer la sécurité de la navigation par la mise en place d’un système commun de radiocommunication de la CICOS, d’autre part.
A cet effet, plusieurs activités ont été menées dans les Etats membres. Pour la mise en place de l’Observatoire, une structure de base a été créée et rendue opérationnelle. En vue de son alimentation en données, les capacités techniques, opérationnelles et humaines des experts des Etats membres bénéficiaires du Projet, ont été renforcées. A ce niveau, les Bureaux Nationaux ont été mis en place et équipés du matériel informatique adéquat et plus de 50 enquêteurs et agents de saisie des pays bénéficiaires, chargés de la collecte, du traitement et de l’analyse des données de l’Observatoire des barrières non physiques, ont été formés. Grace à ce dispositif, le Projet a pu publier deux bulletins d’informations et diffuser via le site web de la CICOS, les données récoltées.
S’agissant du volet de sécurisation de la navigation, le Projet a acquis et mis à la disposition des Etats membres les équipements de radio communication nécessaires à l’opérationnalisation du système commun y relatif. Le Projet a accompagné les Etats à travers l’installation d’une partie de cet équipement sur les sites identifiés et le renforcement des capacités de leurs ressources humaines. Plus d’une vingtaine des techniciens des Etats bénéficiaires ont été formé à l’utilisation de ce matériel.
Ces réalisations n’ont été possibles que grâce au concours précieux des Administrations nationales en charge du transport fluvial, des organismes portuaires, des entreprises de transport ainsi que les associations d’armateurs. Il appartient aux Etats de les pérenniser et d’en tirer le meilleur parti.